"Diapora, ô diaspora, permet nous d'aller de l'avant et de nous projeter vers l'avenir sans oublier les racines du passé". Tels sont les mots qui ont surgi en moi en entrant dans l'exposition; parce qu'il est temps que chacun dont la culture est lointaine puisse raconter son histoire, avec ses propres mots et peut-être à travers ce nouveau genre d' exposition dite contemporaine. Claire Denis, cinéaste française, ayant passé son enfance en Afrique et qui est à l'origine de ce projet, à souhaiter mettre en avant, ce que la diaspora avait apporté dans les mondes qui l'ont accueillie. Pour cela, elle a fait appel à des artistes d'ici et d'ailleurs, des musiciens, des cinéastes, des plasticiens (Jean-Pierre Bekolo, Mahamat-Saleh Haroun, Agnès Godard, Yousry Nasrallah, John Galliano) pour mettre en place une scénographie originale et à la fois surprenante. Elle a fai
t aussi appel à ce nouveau mode de communication qu'est le multimédia afin de pouvoir toucher la sensibilité de chacun et a laissé libre court à chaque individu d' interpréter cet univers, ce monde à part, de manière plus subjective. Cependant, les images n'ont pas suffi à Claire Denis pour exprimer tout cela. Il a fallu que les mots francs de Lilan Thuram viennent réveiller les consciences et nous percute afin de donner un peu plus de sens à cette exposition. En somme, il faut bien commencer quelque part, dira t-on, pour que l'on réalise la richesse que chaque peuple a apporté à sa terre d'accueil. Claire Denis s'est aventurée à construire une "exposition sensorielle" dont le thème principal est la diaspora mais sans réellement l'approfondir. Puissions-nous tous suivre cette direction et réunir nos connaissances pour aller de l'avant.
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